Ce Fils de…Femme d’Edgard Guidibi

CE FILS DE…FEMME D’EDGARD GUIDIBI.

Mercredi dernier, une publication fit, probablement sous le bon vouloir de son auteur, un buzz immérité un jour trop mémorial. C’était en effet le 29 Avril 2015, 70ème anniversaire du droit de vote des femmes, où nous avons, belles créatures aux potentialités inouïes, été reconnues ipso facto partiellement comme des Homo sapiens sapiens, et donc dotées de raison, et donc pouvant choisir, et donc…pouvant voter. Mais, c’est avec une peine immense et une grande pitié qu’à ma douce pause, je tombai sur cette fâcheuse publication d’un homme de…Dieu, d’un homme…de science, d’un homme entrepreneur, et moi, cette fille…, cette femme, cet être humain, ait bien voulu accorder de mon temps et de mes forces pour réparer une injustice, bien trop (a)clamée.

Vous vous demandez bien ce que cet homme si polyvalent a pu bien faire, et ce pourquoi je suis quasiment ravie d’étendre sur les « Pages » qui viennent mon culot à lui reprendre son argumentaire non sur la base de la rage qu’il m’a causée au point de susciter en moi des envies…mais sur la base de ce qu’il a subrepticement ôté à ces charmantes et combien dangereuses créatures que sont les femmes, cette chose qu’on nous a presque reconnu 70 ans plus tôt…La logique, la raison..L’humanité.

Je commets l’affront, tout en présentant mes sincères déférences à l’Histoire, de lui répondre ce jour, 1er Mai, jour très important du travail parce que justement…ce fils de femme a eu l’affront de dire : « Je suis hostile au travail salarié des femmes ! ». A mon avis, pas très humble, et pas très chrétien, hein je présume Monsieur Guidibi 😉 , cette phrase est une abomination. Mais même si j’ai le pouvoir d’aligner des insultes à votre être, je ne le ferai pas, je ne ferai pas ce que vous faîtes, cela vous ferait bien trop plaisir. Je ferai ce à quoi vous ne attendez pas…c’est-à-dire, y aller calmement, sarcastiquement…et douloureusement dans la raison…Par la Grâce de Dieu en plus ! ça vous étonne hein ? Eh bien, sachez que je peux autant me prévaloir de l’amour, de la compréhension et de l’accord de Dieu, comme vous, vous l’avez fait sur une distance, que vous avez estimée…très inspirée.

Bien…et à tous ceux qui me lisent, je demande humblement (vous le méritez), qu’ils jettent un précieux coup d’œil sur sa publication, et qu’ils le lisent entièrement, non pas pour lui faire honneur, mais pour me faire justice. : « Je suis hostile au travail salarié des femmes ! »

Quelques temps forts du…bref :

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Je suis hostile au travail salarié des femmes ! Pourquoi ?A la faveur de nos avis de recrutement très médiatisés, vous…

Posted by Edgard Guidibi on mardi 28 avril 2015

Quand je pense que la misère des femmes a commencé par :  « Genèse3:16. Le Seigneur dit ensuite à la femme : « Je rendrai tes grossesses pénibles, tu souffriras pour mettre au monde tes enfants. Tu te sentiras attirée par ton mari, mais il dominera sur toi. »

« N’est ce pas prétentieux d’oser commenter et critiquer un long exposé que tu n’as même pas eu la patience et l’humilité de finir de lire. Tu as donc étalé tes préjugés et fais des procès d’intention au lieu d’opiner rigoureusement sur mes idées. Je trouve ça très dommage pour la crédibilité de tes commentaires » Commentaire de Edgard Guidibi

Mais moi, j’ai lu votre texte, cher Monsieur, ainsi que tous les commentaires, et depuis 3 jours, je n’ai fait que ça.

« Que cache ou révèle tant de vulgarité et d’arrogance dans vos propos ? Peut être la preuve que vs n’avez rien de mieux à opposer à la vérité. Bref quoi que vous veuillez dire, faites l’effort de vous montrer au moins poli. On peut ne pas être d’accord sans devenir vulgaire et enfantin. ».

J’ai vu des parties où vous vous en preniez aux gens sur leur âge, leur intelligence et leur maturité, vous l’Eclairé, permettez que mes doigts vieux d’une jeunesse de dix-huit 25 décembre vous répondent donc.

Le long de votre exposé, vous avez parlé de vos aspirations et visions personnelles, puis commenté par des versets bibliques, souvent hors du sujet « Femme et emploi ». Le fameux Proverbe 31:10-31 :

« Une femme vaillante est une véritable trouvaille ! Elle a plus de valeur que des perles. Son mari place sa confiance en elle, elle ne lui gaspille pas son bien. Elle ne lui cause jamais de tort, mais elle lui donne du bonheur tous les jours de sa vie. Elle se procure de la laine et du lin et travaille de ses mains avec ardeur. Pareille aux navires marchands, elle amène de loin sa nourriture. Elle se lève avant le jour, prépare le repas de sa famille et distribue à ses servantes leur travail. Après avoir bien réfléchi, elle achète un champ et plante une vigne grâce à l’argent qu’elle a gagné. Elle se met au travail avec énergie et ne laisse jamais ses bras inactifs. Elle constate que ses affaires vont bien, elle travaille même la nuit à la lumière de sa lampe. Ses mains s’activent à filer la laine, ses doigts à tisser des vêtements. Elle tend une main secourable aux malheureux, elle est généreuse envers les pauvres. Elle ne craint pas le froid pour les siens, car chacun dans sa maison a double vêtement. Elle se fabrique des tapis et porte des habits raffinés en lin pourpre. Son mari est un notable honorablement connu, il participe aux délibérations du conseil de la ville. Elle confectionne des vêtements et les vend, elle livre des ceintures au marchand qui passe. La force et la dignité sont sa parure, elle sourit en pensant à l’avenir. Elle s’exprime avec sagesse, elle sait donner des conseils avec bonté. Elle surveille tout ce qui se passe dans sa maison et refuse de rester inactive. Ses enfants viennent la féliciter. Son mari chante ses louanges. « Bien des femmes se montrent vaillantes, dit-il, mais toi, tu les surpasses toutes. » Le charme est trompeur, la beauté passagère, seule une femme soumise au Seigneur est digne d’éloge. Que l’on récompense sa peine ! Que l’on chante ses mérites sur les places publiques ! »

SUR LA QUESTION DE LA BIBLE

La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le viiie siècle av. J.-C. et le iie siècle av. J.-C. pour l’Ancien Testament, et la deuxième moitié du ier siècle, voire le début du iie siècle pour le Nouveau Testament[1].   » Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour instruire dans la justice…  » 2 Tim. 3. 16.

Toutes les entités religieuses basées sur la Bible en tant que livre Sacré s’accordent pour désigner Dieu comme auteur. Mais la réalité est que la Bible est un livre parmi tant d’autres rédigés par des Hommes et qui a le long des siècles subit diverses interprétations, traductions, ajouts et modifications donc, qui ne feront pas l’objet de mon argumentaire. Ainsi, autant que j’écris ces mots, autant je peux en donner la paternité à une entité divine, pour peu que je considère que je ne pus écrire sans un coup de pouce de Dieu. Je  ne suis pas en train de remettre en cause ici la véracité de la Bible, mais dès lors que les passions laissent la raison et l’adage de l’humanité de l’erreur prendre pied, je pus me permettre de dire que tant qu’une œuvre est de la main d’un mortel comme vous et moi, il ne faut pas y prêter une perfectibilité absolue. Les Hommes qui ont écrit la Bible, dont je ne renie pas le sacré, ont également été des êtres sociaux qui vécurent dans une société, avec ses règles, ses superstitions et ses visions des choses. Chaque écrit sur cette terre porte la marque d’une époque et donc d’une culture et d’une manière de penser. Je ne reviendrai pas ici sur les récents propos du Pape François, encore moins sur le caractère mythique propre à chaque société sur l’origine et l’avènement du monde. Ce que j’aimerai dire s’attèle plutôt à démontrer que les structures sociales présentes lors de la rédaction de la Bible ont évoluées, et plus encore, n’ont été concentrées que sur une zone géographique précise, et donc des traditions données. Je ne suis donc point étonnée que les textes bibliques portent la marque d’un patriarcat et d’une position de la femme vue du point de vue de la maternité, du mariage. Mais néanmoins, quand EG (entendez Edgard Guidibi) affirme : « Regardez dans les livres saints, vous ne verrez jamais une femme qui aille travailler sous l’autorité d’un autre homme que son mari ou son père », j’aimerai lui rappeler les cas précis de Ruth qui a eu à travailler dans le champ de Booz qui n’était pas encore son mari, avant que celui-ci ne se porte « acquéreur » de son « rachat », de Deborah cette grande juge et prophétesse du temps des juges qui cependant vient en contradiction avec Saint Paul lorsqu’il dit : « 34 Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises selon que le dit aussi la loi  » et d’autres femmes qui ont jonché l’histoire judéo-chrétienne et permis par leur travail que la société tienne.

Vous vous basez sur cette même Bible qui a dit:

35 Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église. »

[1 Corinthiens 14:34-35] Passage qui vous contredit car se basant toujours sur la Bible, les femmes ne devraient pas aller à l’école. Mais à l’école de son mari. 

 « 11 Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission.

12 Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence.

13 Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite ;

14 et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. »

[1 Timothée 2:11-14] J’espère que votre femme ne prêche pas…oups, ne parle pas.

Si l’on devait s’accorder aux Saintes Ecritures pour former la société, aucune évolution n’aurait été possible. Et je crains fort que vous n’ayez la possibilité de porter une chemise, des verres ou encore d’utiliser un ordinateur  au regard des apports extraordinaires des femmes à l’avancée technologique ( Ada Lovelace est celle qui a créé le 1er programme informatique de l’Histoire; vous connaissez Marie Curie au moins?, Lise Meitneir? Rosalin Franklind sur l’ADN? Le Pulsar de Jocelyne Bell Burnell? Emy Noether qui a permis le génie de Einstein avec sa théorie? Françoise Barré-Sinoussi et le VIH? pour ne pas toutes les citer). Toutes ces femmes n’auraient pas pu aider l’humanité si elles s’étaient contentées d’être la bonne épouse et la bonne mère dont vous rêvez.

Je me demande aussi si vous ne devriez pas mieux vous cultiver…car de par le monde des sociétés existent où ce sont les femmes qui ont le pouvoir. On parle de société matriarcales. Les exemples n’en manquent pas: Le peuple Akans de Côte d’Ivoire et du Ghana, les Khasis en Inde, le Peuple Bassari du Sénégal et de la Guinée, et les MOSO en CHINE!

C’est VOTRE même Bible qui ensuite déclare :

« C’est une honte d’être le père d’un fils mal élevé, et la naissance d’une fille signifie préjudice. »

[Siracide 22:3 TOB]

« Avoir une fille est, pour un père, une source d’ennuis »  

[Siracide 42:9 ABU]

 

 

« Mieux vaut la méchanceté d’un homme que la bonté d’une femme ; une femme couvre de honte et expose à l’insulte »  

[Siracide 42:14 TOB]

C’est selon cette même Bible qui a maudit les Noirs….

La conclusion est qu’il faut faire la part des choses entre les lois morales et la spiritualité en tant que précepte. Et autant vous fustigez l’homosexualité chez les « occidentaux » autant vous devrez comprendre que chaque société lègue sa moralité à travers l’héritage culturel autrement dit tout ce qui peut en découler par l’oralité ou l’écrit, et plus encore le comportement.

Mais comme le dit si bien Timothy Leary,  « Les religieux se sentent si menacés par les femmes qu’ils s’emparent d’épées, de drapeaux, de croix, de fusils, du pouvoir, d’uniformes… tout pour se donner une contenance. Ils font la guerre parce qu’ils ont peur de faire l’amour ».

Les religions ont au fil des temps été l’instrument des sociétés, et de leurs lois morales. Mais je m’éloigne car après le bref passage des Proverbes, l’entièreté de votre développement n’a été que personnel. Les religions ont ceci de dangereux que chacun y va de son interprétation, utilisant à sa guise les passages qui lui permettent de se sentir en légitimité. Et quoi de mieux que le bon dos de notre Bon Dieu pour faire taire toute opposition, toute logique ? Il est plus que délicat de discuter avec quelqu’un qui se base sur une source que l’on ne peut refuter sans provoquer un tollé.

Aussi, me pencherai-je plus que jamais sur les 3 principaux arguments qui ont fait adhérer certains à une publication d’intégriste si joliment enjolivée comme le sont tous les discours dogmatiques.

SUR LA QUESTION DU HARCELEMENT

« Qui’il s’agisse de mettre des maisons en location, de faire du transport ou de lancer d’autres activités commerciales, il échouera souvent et se fera escroquer s’il doit compter sur ses amis, frères ou associés professionnels. Mais dans le plan de Dieu, sa femme (si c’est bien celle que Dieu lui a destinée) est prévue et préparée pour être son meilleur associé, son meilleur atout. Elle sera souvent la plus apte à l’aider dans le développement de ses activités commerciales et l’aidera souvent à prospérer sans l’escroquer, pendant que lui poursuit son emploi salarié pour s’assurer une certaine sécurité financière. »

 

« Et lorsque le DG succombera au décolleté ou à la mini jupe de sa secrétaire, que se passera t-il ? Si elle accepte ses avances, elle aura des faveurs, sera promue, frustrera le reste du personnel en raison de son favoritisme, décrédibilisera le DG que personne ne respectera plus, et entrera donc le péché et la destruction dans l’entreprise. Bien entendu, quand le DG aura envie de changer de maîtresse, il n’aura d’autres choix que de la virer et de la renvoyer au chômage ou dans sa maison. Mais si vertueuse, elle ne cède pas à ses avances, il la brimera, l’indisposera et lui rendra la vie impossible. Il salira son dossier professionnel et elle devra donc soit s’offrir à lui, soit démissionner, retournant dans tous les cas à la maison après avoir été humiliée. Est-ce souhaitable ? Les hommes qui me demandent pourquoi je ne recrute pas les femmes le souhaiteraient-ils pour leurs femmes et leurs filles ? »

« Elle est souvent dans des fonctions comme celle de secrétaire, de commerciale ou d’hôtesse »:

Dans quel monde vivez-vous? Les femmes ne sont pas toutes des secrétaires! Elles font aussi et dans une grande majorité les mêmes métiers que les hommes! Des femmes gagnent des millions et des millions par jour! Oh Père Tout Puissant, dans quel siècle vivez-vous?

En outre, EG a l’air de penser que le harcèlement n’est que professionnel et sous-entend que toute secrétaire est forcément affublée d’une petite jupe, donc  d’accessoires professionnelles d’une belle de nuit.  Je tiens à lui rappeler que les femmes n’ont pas que des mini-jupes et des décolletés dans leurs armoires, et que plus encore sous une tonne de vêtements, elles sont  victimes d’harcèlement. Les  femmes vivent le harcèlement sexuel partout où elles passent, que ce soit dans la rue, dans leur société, au compte de leurs époux, dans la société d’autrui voire même dans leur propre salon. Mais loin de constater la responsabilité des hommes, Monsieur Edgard Guidibi rejette toute la faute des harcèlements sur les femmes. Combien de femmes sont-elles prêtes à mentir qu’elles sont celles qui ont demandé à être violées ?? Dans l’un de ses commentaires,  EG déclare sans scrupules : «  On ne peut pas encourager la viande à rester dehors la nuit en sensibilisant les chiens pour qu’il ne la mange pas, alors que Dieu instruit la viande d’être en sécurité dans la cuisine. »  . Ce à quoi un des internautes à répondu : « Un chien bien éduqué ne s’approche pas de la viande que son propriétaire n’a pas déposé dans son assiette » . Je ne m’offusquerai pas non plus de cette honteuse assimilation de la viande à la nature de femme au risque de me perdre dans une rage, ce à quoi EG répondra : «  Il ne sert à rien de discuter si vous êtes bourré de préjugés et prenez les choses émotivement au lieu de les réfléchir».

« Qu’adviendrait-il si au lieu de mon assistant, je devrais ainsi me retrouver avec une assistante. Comprendrait-elle cela sans suspicion ? Si elle est de moralité douteuse, n’en serait-elle pas tentée ? Mes collaborateurs comprendraient-ils que le DG soit dans son bureau si souvent et des heures durant avec la secrétaire ? Et la proximité créant la complicité, jusqu’où le diable risque t-il de nous conduire ? »

 « Oui, la responsabilité est très grave et lourde et les patrons doivent bien y penser, surtout que sachant cela, ils veillent pour la plupart à ce que leurs femmes ne travaillent pour personne, mais fassent juste des activités commerciales autonomes. Et là encore, ils n’accepteront à juste titre pas qu’elle aille de bureau en bureau, soit obligée de se prostituer aux frontières pour passer ses marchandises ou se retrouvent en position de se prostituer pour avoir de gros marchés. »

Travailler avec un partenaire requiert un minimum de bon sens et de distinction entre l’aspect privé et la part professionnelle de la collaboration. Les propos de EG soulignent en fait l’impossibilité de travailler avec une femme, ce qui relève plus de l’aptitude de chaque individu à se contrôler et de celle d’une femme à choisir de dire Non ou Oui à des avances. Lorsqu’on est persuadé qu’une femme ne devrait pas travailler, on en arrive à lui proposer contre des marchés un corps-à-corps inopportun. Que la femme soit à son propre compte ou au compte d’un employeur, ou encore de celui de son époux, elle sera toujours sujette à des avances. Il ne s’agit pas pour régler le problème d’interdire aux femmes une activité « salarié » mais d’éduquer surtout les hommes à respecter le travail de chaque femme et à ne pas vouloir y mettre un frein en raison d’une incontinence personnelle. Car nombreuses sont ces femmes respectueuses d’elles –mêmes, qui prennent à cœur leur travail mais qui font face à ce genre de situations non pas parce qu’elles travaillent, mais parce qu’on est dans une société qui peine à reconnaître dans les femmes l’être humain, l’égal de l’Homme;  n’en déplaise à EG qui pense que : « «  L’idée satanique selon laquelle les deux devraient être égaux est aussi celle qui a conduit à l’homosexualité et à la transsexualité. On ne peut donc être attiré par la parité et détester l’homosexualité. »

SUR LA QUESTION DU CHOMAGE ET DE L’EGALITE DES HOMMES

 «  C’est pour cette raison et de nombreuses autres, que j’assume de ne plus pouvoir recruter de femmes à Global Service Plus. »

 « Dit autrement, parce qu’il serait politiquement inconcevable d’inviter aujourd’hui les femmes à ne plus travailler, on les paye pour rester s’occuper de leur famille, parce que cela revient moins cher et est toujours plus efficace. Doit-on s’y prendre autrement pour avouer l’échec de ce diabolique modèle qui prétendait émanciper la femme et en faire l’égal de l’homme alors que les deux devraient s’enrichir de leur diversité et de leur complémentarité? »

  • DU CHOMAGE

Expliquer le chômage par le travail des femmes, c’est oblitérer bon nombre d’autres paramètres qui sont la cause du chômage. Mais c’est aussi tenir un discours d’extrême. Le chomage n’est pas dû au travail des femmes, et est un fléau qui existe depuis l’antiquité (Lisez l’histoire des Surnuméraires, et des ateliers nationaux). Les causes sont économiques, démographiques, sociologiques et structurelles à savoir :

  • Progrès technique ( entre autres les technologies de pointe) et l’évolution de la productivité
  • Crise économique et ralentissement de la croissance
  • Délocalisations des entreprises et la concurrence
  • Évolution démographique : croissance de la population active
  • Chômage d’incohérence
  • Rigidité du marché travail
  • Diversification entre demande et formation.
  • La disparition de certaines couches de métier

Que les femmes arrêtent de travailler ne résoudra JAMAIS le problème du chômage. Au contraire, si les femmes cessaient de travailler (pour leur mari et autres, et sans), l’économie mondiale s’effondrera. En plus, EG se contredit lorsqu’il demande aux femmes de travailler pour leurs maris, à leurs propres comptes, ou pour leurs père et déclare que : « «  Dans les pays occidentaux, le travail des femmes en plus de faire exploser le chômage et de détruire toute la société après le tissu familiale, a créée des problèmes liés à la garde des enfants. » pour ensuite demander : « « Imaginez un instant que le monde revienne à ce modèle divin, y aurait-il encore du chômage ? ». Alors, je vous sers quoi ? Le beurre et la mayonnaise ? Avec l’argent ?

Je me demande encore comment cette tendance de féodalité a pu naître dans le cœur des hommes au point où l’on dénie à un être humain son humanité, où l’on considère les femmes comme des sous-hommes incapables de décider pour elles et dont on estime que : « « Les désirs de toute femme sont portés vers son homme, mais que selon le plan de Dieu ce dernier dominera sur elle. »

Par ailleurs, la femme dont le Père et le Mari sont décédés doit-elle se laisser mourir? Beaucoup de femmes vaillantes souffrent non pas de leur compte en banque mais du regard que les gens qui pensent comme vous posent sur elles. On apprend subtilement aux femmes que ce n’est pas à elles d’avoir de l’argent et que si elles l’ont, qu’elles n’auront pas cet immense privilège d’avoir un mari. On préjuge de ces femmes-là sur la base des comportements abusifs des hommes: qu’elles seront arrogantes, pas SOUMISES (c’est quoi même ce foutu adjectif), grandes gueules, méprisantes !  Toutes ces « tares-là » qui révèlent au contraire de la peur de perdre une suprématie trop confortablement prônée. Ainsi de dignes femmes, en reviennent à déprimer de ne pas trouver le compagnon idéal non pas à cause de leur comportement mais parce que la société préjuge de celui-ci! Que dire alors de celles qui se défoncent toutes seules et dont on ne parle pas?

Tout est dans la manière d’éduquer je pense. Et comme je le dis souvent: ça c’est pour les Garçons,  ça c’est un truc de fille…ça ne veut rien dire.

  • DE LA QUESTION DU COUPLE ET DE L’ÉGALITÉ

J’ai dû consulter par deux fois le calendrier pour me rendre compte qu’on est réellement en 2015, au 21ème siècle où il existe déjà des objets volants  mais toujours des mentalités stagnantes.

Autrefois, la naissance d’une femme n’était appréciée que par rapport au mariage,  à la dot qu’elle apportera et aux travaux domestiques qu’elle accomplira. C’était un soulagement de marier sa fille en raison de la « charge inutile » qu’elle constituait puis parce qu’il n’y a avait pas d’autres débouchés à sa vie. C’est ainsi qu’on éduqua les femmes non pas pour être un être humain indépendant mais pour mieux servir leurs époux. Mais aujourd’hui, les hommes ne vont plus au champ, les femmes ne devraient plus donc se cantonner à leur cuisine, à leurs enfants et au plaisir de leurs époux.  Dès lors qu’on a admis qu’il fallait envoyer les femmes à l’école, il ne faudrait pas s’étonner de les voir aspirer à autre chose qu’à servir époux et famille. De même, toutes les femmes ne sont pas mariées, et tout le monde ne dispose pas d’une fortune pour se prendre en charge. De nombreux couples survivent grâce au travail des deux partenaires. En outre, demander à une femme de ne vivre que par son époux c’est décider pour elle un suicide et un malheur certains dans la mesure où les privilèges établies par les hommes pour les hommes les amènent à ne désirer que leurs plaisirs personnels et  à considérer les femmes comme ces serpillières là qui demeurent en dépit des salissures.  Or à vous entendre les hommes sont si bienveillants et si bons. Mais des femmes sont trompées, battues, écrouées à la maison sans support financier, traitées plus bas que terre, abandonnées. Et vous demandez aux femmes de ne vivre que par ça ? Par cet incertain jeu du couple ? Dans les conditions actuelles où chacun se cherche et recherche du respect ?

«  Si parfois la raison de cette colère est avouée et que l’homme demande à son épouse de ne plus travailler, bien souvent elle n’est pas avouée et crée de très nombreuses crises difficilement compréhensibles. ».

Difficilement compréhensible ? Un être humain peut mourir d’oisiveté. Ces femmes-là qui se rêvent grandes et professionnelles devraient être se restreindre à une vie de lézard des chambres pour votre grand-bonheur ? Beaucoup de femmes sont victimes de l’irrespect de leurs maris justement parce qu’en plus des pesanteurs sociales, celui-ci jouit d’une domination économique sur elles.

« Regardez tout homme riche ou ayant un minimum de pouvoir social ; la 1ère chose qu’il exige de son épouse est de ne pas travailler » : C’est plus par un souci d’ego que par un souci de faire plaisir à la femme. Les femmes ne sont pas des choses! Ce ne sont pas des meubles à parquer! Des saumons à garder dans le frigo! Ce ne sont pas des roseaux sans pensées! Les femmes sont des ETRES VIVANTS ET HUMAINS! 

Une dame d’une quarantaine d’années me témoignait hier de sa rage à voir son mari lui donner une somme insuffisante pour les charges de la maison et de son désespoir à l’attendre ne serait-ce que pour payer du sel. Elle m’expliqua comment elle a combattu pour trouver du travail au point même de dire à son mari : Soit je travaille, soit on se quitte. Non, je ne resterai pas à la maison.!

Est-ce donc Lucifer qui a inspiré cette dame qui aujourd’hui jongle très bien vie de famille et vie de fonctionnaire ? Non, Monsieur EG vous voyez le monde trop simplement.  Je trouve injuste par ailleurs qu’on demande aux hommes de se prendre en charge, de prendre en charge leurs familles, leur femme et la belle-famille de leurs femmes. Tous n’y arrivent pas, et ceci créé des irresponsables. Que vous le voulez ou pas, telle est la triste réalité.

« J’ai donc toujours préféré éviter aux femmes de perdre leur temps et leurs parfois maigres ressources, pour postuler avec de légitimes espoirs, à des recrutements dans lesquels elles n’ont chez moi aucune chance. Après l’avoir régulièrement expliqué en privé à des centaines de personnes qui l’ont toujours compris et ont finalement admiré et adhéré à mon choix, j’explique publiquement ce choix important de Global, qui mériterait d’être considéré par un plus grand nombre d’employeurs, par toutes les femmes désireuses de vivre heureuses et par tous les hommes qui aspirent, sans hypocrisie, à un ménage heureux. »

« Les femmes qui travaillent doivent donc délaisser leur maison, pour gagner des salaires médiocres, qui sont loin de compenser ce que leur famille perd à les laisser travailler. Beaucoup de femmes sont ainsi subventionnées par leurs maris, puisque leur salaire suffit à peine à payer leur transport et qu’elle n’en vive qu’au prix des provisions beaucoup plus importantes de leurs maris »

Vous semblez croire que tous les foyers sont gérés par des hommes. Et plus encore, vous commettez l’immense erreur de penser que les femmes gagnent des miettes. C’est justement à réfléchir ainsi qu’au Bénin ici on interdit aux femmes de dire leurs salaires à leurs maris « de peur de les froisser ». C’est justement à réfléchir ainsi, que des patrons de votre acabit, à formation et poste égal ne font pas salaire égal. On a bien TORT d’estimer au 21ème siècle qu’une femme n’a pas de charges à assumer.

«  La femme qui travaille se retrouve aussi obligée d’essayer de ressembler aux hommes pour mériter sa position sociale. Au lieu de s’épanouir à être une grande femme, elle s’humilie et se frustre donc à essayer d’être un homme acceptable. Après avoir trimé pour performer au bureau comme son homme, elle devra toutefois rentrer pour essayer tant bien que mal de travailler maintenant comme une femme, du moins si elle veut sauver les meubles dans sa maison. Pendant ce temps, elle sera frustrée de voir son mari continuer d’être un homme assis devant la télévision ou en train de bavarder avec ses amis » ; «  J’ai dit qu’elle doit soit être à son propre compte, soit travailler pour son mari mais pas pour un autre homme car cela l empêcherait d’être heureuse et de servir avec joie et sans stress sa famille. »

Vous êtes drôle cher Monsieur. Vous êtes bien paradoxal de réclamer un baiser du Pape et du Rabbin. LES STRUCTURES SOCIALES ONT CHANGE!

 Les femmes ne se cantonnent plus à la cuisine, elles vont au champ aussi. Et les hommes ne devraient pas aussi se cantonner à rentrer à la maison et à se faire servir comme si de rien n’était. Que les femmes soient à leurs propres comptes ou pas, qu’elles soient fonctionnaires ou pas, elles ne pourront plus faire seules certaines choses. Vous ne pouvez pas demander à un être humain de se fatiguer toute la journée au boulot, de revenir ensuite à la maison, et de se tuer à s’occuper seule des enfants, de la cuisine et du ménage. C’est inhumain d’attendre que les femmes s’en occupent seules et bien. Les hommes ne sont plus les seuls à chercher du pain pour la famille et parce qu’on se met à deux pour vivre ensemble et non pour profiter de l’autre, les hommes devront apprendre aussi pour le bien de leur foyer à mettre la main à la patte.

Je trouve inconcevable qu’un être humain puisse s’asseoir dans le divan et laisser toutes les tâches dans les mains des femmes. Ce n’est pas seulement aux femmes de sauver un couple, car on parle bien d’un couple et donc de deux personnes. On ne peut plus revenir au modèle ancien Femme-cuisine, homme-champ et on ne devra pas créer un modèle Femme-Champs-Cuisine-enfants et Homme-champ. C’est inhumain. Les hommes doivent prendre part non plus seulement financièrement à l’éducation de leurs enfants, mais aussi à leur éducation à la maison. IL FAUT AVOIR PITIE DE LA FEMME. Elle est aussi fatiguée que Monsieur, et avoir un coup de main à la cuisine, au ménage ou avec les enfants, n’enlève rien à la virilité d’un homme, au contraire ça l’élève et c’est encore un motif de s’aimer. Cessez donc d’être égoïstes et cruels, et regardez à présent vos épouses comme des êtres humains.

« L’éducation des enfants est négligée, la famille mange tout le temps dehors, trop cher et mauvais pour la santé, tandis que les maris sont abandonnés aux jeunes filles désœuvrées qui les occupent pendant que leurs femmes travaillent. » Oh ! Quel amour ! C’est Dieu qui a dit ça ?

Si je n’étais pas née sur cette terre, je daignerai applaudir tant d’intelligence. Mais malheureusement, je suis une femme, je suis une fille et je suis un humain, je suis une africaine et s’il y a une chose dont je suis persuadée c’est que l’infidélité des hommes est une norme autorisée par la société et n’obéit donc à aucune condition. Donnez-lui la plus belle femme du monde, ce connard baisera quand même dehors. Non pas que ce soit une tendance naturelle mais parce que nous passons sous silence cet acte adultérin quand il est commis par un homme. On demande à tous devant le prêtre de se jurer  fidélité. Mais ensuite, on demande à la femme de pardonner à chaque fois. On a l’air de penser que les femmes n’ont pas de prédispositions naturelles à l’infidélité…vous devez en savoir quelque choses Monsieur EG. Les femmes sont aussi infidèles que les hommes !

Mais le problème est qu’on élève les femmes à respecter leur mari, mais on n’élève pas les hommes à respecter leur femme. Ce n’est pas en enceintant une femme qu’on la respecte, encore moins à la baisant, encore moins en lui disant à l’abri des regards qu’on l’aime, le respect à une femme se manifeste aussi par la fidélité et donc publiquement. Et les femmes ne devraient plus pardonner des écarts de conduite de leurs maris parce qu’ils sont des « hommes ». Non, ça ne veut rien dire. Mais je m’égare.

Les hommes ne trompent pas leurs femmes parce qu’elles travaillent. Les hommes trompent leurs femmes parce que la société le cautionne. Il peut arriver que l’on se sente négligé et que l’on veuille s’épancher ailleurs, mais tout homme qui aime sa femme pour de vrai et qui est un homme bien ne la trompera pas parce qu’elle s’échine à rapporter à la maison le pain. On trompe son partenaire pour des raisons plus profondes. Et se sentir féodal et jaloux ne donne pas de la légitimité à voir ailleurs. Ce n’est pas parce que Madame rentre tard qu’elle a fait le missionnaire ailleurs. Je résume : il suffit d’être plus humain dans nos couples et de ne pas y voir d’occasion de dominer l’autre. Un couple c’est des compromis, des concessions, de la compréhension au profit du bien-être de tous et non pour que « la viande » accomplisse ses devoirs envers le « chien ».

«  Notez enfin que lorsqu’une femme réussit à ressembler parfaitement à un homme et à faire tout ce qu’il peut faire, elle n’est plus éligible à la fonction de tendre épouse, à moins bien sûr que son homme soit un homosexuel. Aucun homme normal n’est censé être attiré par une femme qui au lieu d’en être une, n’est à ses côtés qu’un autre homme. ».

Ce passage est  à étudier comme cas d’école.  Donc une femme qui travaille c’est une femme qui n’est plus femme ? C’est franchement désolant à quel point l’on peut travestir la société à de simples visions puériles des choses. Ma mère personnellement, si elle n’avait pas eu de couilles, ni mes frères, ni moi ni ma famille n’aurions survécu.

Vous mangez de l’huile rouge monsieur ? Savez-vous le nombre de femmes qui se sont tuées pour extraire cette huile ? Connaissez-vous la force qu’il faut pour cuisiner, faire le ménage, vous baiser, accoucher, s’occuper des enfants, laver, lessiver ? Savez-vous ce que tous ces métiers de femmes qui vous font sentir en sécurité pompent comme énergie ? Il en est de même pour les métiers qui vous font sentir en insécurité, et loin d’être des Homasses ces femmes trouvent encore le temps d’être féminines et radieuses ! Etes-vous dieu pour décider de qui mérite un foyer et de qui ne le mérite pas ? Etes-vous un être humain ? Avez-vous de l’humanité ? Je crains fort que si c’était oui, vous n’auriez pas eu le courage de demander aux femmes de s’occuper de milles et une tâches éreintantes et si elles y arrivent, de leur dire qu’elles ne méritent pas d’être aimées ! C’est désolant: « Elle doit être à la fois une excellente épouse, une mère, une belle fille, une opératrice économique et l’assistante principale de son mari, dans toute famille qui se veut prospère et heureuse. »…

« Plus la femme prétend s’émanciper du plan de son créateur, plus elle souffre et met toute la famille et la société en danger. »

Non Non et non ! La femme ne s’émancipe pas de Dieu mais de la suprématie de l’homme. Si les femmes avaient été heureuses dans votre vision sociale, elles n’auraient pas lutté pour une situation meilleure. Et au lieu de voir dans l’émancipation un acte satanique, voyez-y la conséquence de brimades et d’injustices. Vous semblez croire que tout ce qui ne va pas dans le sens de votre vision est l’œuvre du diable. Ne pas respecter son prochain et lui interdire toute volonté, n’en-est-il pas un aussi ? Mais quand on sait que c’est un Pape qui a  sifflé et légitimé la traite négrière…

Elever une femme comme vous l’entendez c’est lui enlever toute possibilité d’intelligence à notre ère, ce ne sera qu’une ombre sans volonté, sans esprit de décision, et comme je vous l’ai dit : J’ai mal pour vos filles.

« . Doit-on s’y prendre autrement pour avouer l’échec de ce diabolique modèle qui prétendait émanciper la femme et en faire l’égal de l’homme alors que les deux devraient s’enrichir de leur diversité et de leur complémentarité? »

Permettez-moi une dernière fois de clarifier ce que vous n’arrivez pas à comprendre (vous voyez, je peux être aussi condescendante que vous) . L’égalité n’a jamais exclut et n’exclura  jamais la complémentarité ! Dès lors que vous reconnaîtrez que les femmes sont des êtres humains, peut-être arrêterez-vous de voir la notion d’égalité comme une notion satanique. L’égalité homme-femme, c’est cette égalité là qui s’attèle à reconnaître à ces deux genres différents dans leurs morphologies mais semblables dans leur nature les mêmes droits et les mêmes devoirs. On parle ici d’égalité sociale, économique et politique. Cette égalité qui permet à chaque femme de décider pour elle et non par VOUS. Cette égalité qui vous permet d’envoyer vos filles à l’école, de leur apprendre à compter et à lire, à voter et à s’habiller librement.

 Et ce fait-là qui reconnaît l’humanité en chaque femme, et n’en fait pas une créature à part, lui permet également d’être à l’homme complémentaire. Complémentaire dans le sens où c’est leur synergie d’action qui fera leur bonheur à tous deux. Si vous n’êtes pas d’accord, comptez vos os. Comptez-ceux de votre femme. Constatez aussi combien il est merveilleux que vos appareils génitaux soit l’expression de la complémentarité et que votre ressemblance humaine soit le signe de votre égalité. Mais nous sommes égaux en Christ non ? Ou allez-vous me contraindre à vous chercher le passage là dans la Bible ?  Et si vous hommes étiez si supérieurs que ça, vous vous seriez débrouillés sans elles et non en les astreignant à une situation de quasi-esclave. Les femmes savent que j’ai raison, pour peu qu’elles soient honnêtes avec elles mêmes.

Ça ne sert à rien d’envoyer des filles à l’école si ce n’est que pour ça… Ce que l’on appelle l’extrémisme religieux, l’intégrisme trouve bien ses racines à partir de ce genre de propos.

Conclusion

« Le nom que vous lui donnez est une chose… Mais quand vous aurez pris objectivement le temps d’y penser et je ne le souhaite pas d’en subir les conséquences terribles, peut être me comprendrez vous. En attendant j’attends celui qui viendra m’imposer avec qui je dois faire mes affaires privés. »

Une entreprise n’est pas une affaire privée. Vous vivez sur un territoire avec des lois et des règlements. Vous avez tout le Bénin contre vous. La constitution, notre loi fondamentale, en ses articles 26, 6 sont contre vous.  Le code du travail du Bénin de 1998 est contre vous. Vous êtes dans l’inconstitutionnalité et vous osez le clamer sur un réseau social. Un juriste vous dira qu’il n’y a pas de preuve plus forte que l’écrit.

Vous avez contre vous l’humanité en sa Déclaration des Droits de l’Homme de 1948. Celle-là même qui fait que vous Homme Noir êtes libre, celle-là même qui proclame que nous sommes tous égaux. Des zizis aux papounettes. De nombreuses ignominies ont été faites au nom de Dieu, aujourd’hui, vous tuez l’être humain en chaque femme au nom de ce dieu-là. Je plains ceux qui n’ont pas la force d’esprit et qui vous suivent. Entre Jacquot et Joncquet, quel J préferez-vous? Serait-ce de la folie? Ou vous prostituez vraiment Dieu à vos intérêts? Vous profitez de la misère des pauvres gens pour vous offrir une vie de luxe qui vous permet de penser que le monde c’est Noir et Blanc, et vous avez l’outrageux culot de vouloir imposer votre vision des choses au Monde! Honte sur vous! Votre raisonnement est applaudi par certains mais ne repose en réalité que sur des méprises, des clichés et une vision trop généralisatrice de la vie de couple. 

 Vous pêchez contre l’Histoire et la Féminité. Je sais au fond de moi que le simple fait de vous rappeler que vous êtes un Fils de Femme est la plus grande action que je pouvais faire, après m’étioler à vous écrire ces lignes, cher Monsieur Edgard Guidi bi. Vous rendrez service à l’humanité en réfléchissant plutôt sur comment aménager notre société sans en faire pâtir les femmes, en ne leur rejetant pas la faute de notre monde en décrépitude comme le fit Adam, mais en reconnaissant la part de chacun dans le destin commun. Il est toujours bien seyant de rester sur ses échasses pour critiquer les maladresses des autres….

Très aimé et grand homme, si vous avez une femme de ménage, renvoyez-là. Elle ne peut travailler qu’avec son mari ou son père…n’est-ce pas ? Et quoi de mieux qu’une  jolie servante pour troubler le paradis…

 Vous êtes dans l’illégalité et vous le clamez haut et fort. Prenez garde, les murs ont des fouets.

Je me demande personnellement, ce qui a bien pu vous arriver…Quelle femme a bien pu vous blesser, au point où vous voudriez donner à chaque femme un cachot. Dites-moi, Monsieur Edgard Guidibi, êtes-vous donc si traumatisé…? On se serait attendu à des propos du genre venant de Parfaite de Banamè, mais il y a avait bien pire. Il s’appelle Edgard Guidibi. Un fils de femme…

Et Surtout, ne donnez pas une chaussette à votre femme, Dobby pourrait être…libre.

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Très drôle…

Mylène Flicka, Femme, Citoyenne et Humaine. 

Ce Premier Mai 2015

[1] Sources Wiki

71 réflexions sur “Ce Fils de…Femme d’Edgard Guidibi

  1. Bien. Bravo! Vous auriez pu vous élevé encore plus haut dans le débat si vous n’avez pas commit la bassesse de vous attaquer à la personne. Idée contre idée; preuves contre preuves et cela aurai été parfait.

    Néanmoins tant lui que vous même, vos exposés sont remplis de contradictions et d’incohérences.

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  2. Waoooo waoooo waoooo..époustouflant. ..un BRAVO ma chère amie Flicka. J’ai pris plus de 2h pour lire attentivement votre argumentation….et croyez moi. .vous avez de quoi être très fière de vous même. .a en croire votre âge ( 18ans si j’ai bien noté)…
    Je me permets de partager l’expérience de mon jeune couple afin d’atténuer vos arguments….sur 3 jeunes femmes toutes belles et battantes que j’avais dans mon colimador. ..mon choix a pesé sur mn actuel épouse primo parce qu’elle était majeure de sa promotion et j’ai tout de suite vu en ell une femme travailleuz alors qu’on était tous les 2 en fin de cycle. Même sans encore soutenu nous avons tous deux trouvé du boulot. Elle en premier et moi après. Quand on devait aménagé ensemble je me rappelle de cette phrase comme si c’était hier: Chérie nous avons tous la chance d’être en train de travailler et les charges communes doivent être partagées afin que nous definissions un plan d’épargne commun pour l’éducation de nos futures enfants. J’avoue que je me suis senti gêné o départ à cause d’un égaux masculin…mais j’ai très tôt réalisé k c’était la meilleure chose à faire. Et depuis 5 ans ce plan a fonctionné entre nous et nous vivons très heureux avec un enfant de 2 1/2 ans aujourd’hui. ..Je peux te l’assuré. .Je n’aurais jamais pu imaginé réalisé tout ce k j’ai aujourd’hui si ma femme ne travaillait pas…Et pire n’apportait pas un plus dans notre foyer tant sur le plan financier k matériel. .tout se fait ensemble jusqu’aux tâches ménagères. ..ce ki est d’ailleurs normal puisse k nous rentrons tous du travail fatigué. …alors c’est quasi impossible de laisser ma femme seule s’ okp du ménage alors que moi je ne fais rien…….Je veux bien savoir ce k pense mr EG de mn coupl. ..tu as raison sur tte la ligne Mylene….

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  3. Chère Mylène , j’ai pris un plaisir croissant à lire votre texte excellemment argumenté – sans concession pour les traditionnelles approximations récurrentes dans les débats sur le genre et la religion – qui a taillé en pièces les thèses de ce bon monsieur qui relève de l’obscurantisme.

    Bravo à vous, c’est tellement rafraîchissant de lire des réparties si bien ciselées qui au fond rendent justice à la place de la femme dans nos sociétés et réajustent l’équilibre dans la tête de certains esprits égarés par des légendes rétrogrades et des interprétations sans nuance d’un livre saint pour les croyants.

    Même si personnellement , je ne partage pas la substance dudit livre, tout en respectant ceux qui y attachent leur croyance, il me semble qu’il est fallacieusement instrumentalisé à des fins que je n’arrive pas à saisir. Merci encore !

    RH

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    1. Bravo, Melle Filcka, je lis rarement d’aussi longs développements sur mon smartphone mais là je vous ai lu avec attention. J’ai été très émue par son contenu. Je crois que ce garçon a oublié que sa mère a dû travailler pour soutenir son père afin qu’il soit ce qu’il est aujourd’hui. Il vilipende les femmes salariées mais il est bien content d’avoir leurs argents quand elles vont acheter des parcelles de terrain chez lui après avoir reçu leur salaire. Laissez cet enfant gâté qui n’a jamais souffert pour être où il est aujourd’hui. Tout ce que je lui souhaite, c’est de ne faire que des filles et dans 30 ans ou 40 ans quand il sera vieux, il saura apprécier si une femme doit travailler ou pas. Je me demande ce qu’il a pu vivre comme expérience avec une femme pour être marqué aussi négativement. Il a besoin de se faire psychanalyser. Enfin c’est un manque de respect notoire envers sa mère, son épouse, ses soeurs si toutefois il en a. Encore bravo Flicka

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  4. en tout cas j’ai lu et relu, et je ne dirai pas non seulement que je vous soutiens mais que j’admire la grandeur des mots, des termes.La femme doit être respectée, quelque son statut ou ses comportements les dénigrant elles-mêmes. Personnellement il ne m’a rien fait mais quand je le regarde, quand les gens parlent de lui, quand je le vois je crois qu’il est trop diversifié, oui c’est bon……………….mais c’est trop surtout quand Dieu est rentré en ligne chez lui et je ne sais quoi encore.En somme je ne l’ai jamais apprécié.

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  5. Mylène, je suis fier de toi…Par hasard comprendrais-tu pourquoi…. Ce hasard, j’y aspire….
    C’est sûr, Guidibi, avant de s’y mettre, n’a pas pensé aux femmes de ton nom….

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  6. Mais Diantre! D’où te descendent tous ces mots? Le billet est beau, et la manière m’impressionne. Encore plus quand je me rends compte avec étonnement (à moins de me gourer) que t’as 2 fois 9 piges(?) …
    Soit dit en passant, la rage qui a suscité ce billet se lit vraiment entre les lignes.

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  7. Bravo jeune dame.
    Moi, a la premiere lecture de son post, je me suis dit que c’etait pas lui. Ce serait un piratage, un sabotage pour nuire a sa reputation et a celle de son cabinet de renom. Mais helas, apres vous avoir lues j’ai compris la triste realitee. La realitee selon laquell ce grand monsieur a fait une analyse partiell et subjective de l’apport inestimable de la femme a la societee humaine.

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  8. À la base de ces divergences d’opinion, se trouve l’éducation que nous avons reçue ; laquelle éducation qui fait de nous ce que nous sommes. Cette éducation là qui nous enseigne à nous hommes que nous sommes des chefs de famille qui doivent assurer le confort matériel et à vous femmes des mères au foyer, à nous vos maris, soumises. Certes les structures sociales ont évolué, de même que les législations en la matière mais allez-y essayer de changer les mentalités en un clic… Et puis, nombre de nos sœurs de nos jours ne font rien pour nous faire renoncer à cette idée puisqu’elles-mêmes complaisent dans l’aisance financière au crochet d’un homme au lieu de se battre afin de voler de leurs propres ailes. Et même celles qui mènent des actions afin que les choses changent le font mal, en excluant les hommes ; c’est bien là l’apanage de bon nombre d’organisations féminines dans mon pays, le Togo.

    Moi je dis : femme instruite, émancipée, j’aime, oui j’aime. Si en plus elle a un boulot, tant mieux, elle m’aidera à supporter nos charges domestiques. Je pense même qu’il ne peut en être autrement dans le contexte actuel marqué par le coût sans cesse élevé de la vie. Mais au delà, j’aime bénéficier, à ses heures perdues, de toute l’attention de la femme, me faire bichonner par elle, être, pendant ces quelques moments volés, son principal centre d’intérêt ; je ne pourrai que très bien le lui rendre. La complémentarité doit être la règle et non l’exception.

    Joli billet !

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    1. Exactement Axel. Certaines femmes se complaisent encore à profiter des hommes, ce que je trouve très méchant. Bien sûr qu’elles prendront soin de leurs maris -pour celles qui bossent- parce qu’après tout un couple c’est de l’attention, de l’amour.
      Concernant les associations féministes: Il y a ce que les gens voient: des regroupements de femmes panthères venues prendre le pouvoir des hommes 😀 et ce qui est: une association d’éducation des femmes pour l’égalité. Je pense que nous n’y arriverons jamais sans le soutien de nos hommes mais si ceux-ci devant nos luttes se sentent menacés ils nous mettront des bâtons dans les roues.
      L’idée pour moi serait de faire des états généraux de la société civile sur le thème de l’égalité et y inviter nos hommes pour leur faire voir que les choses ont changé, et qu’ils doivent en prendre conscience.
      Merci une fois de plus!

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      1. Nous nous sentons menacés car vous nous faites croire, non, vous nous faites savoir que vous voulez prendre notre « place » et faire de nous vos « femmes ». Vous nous tenez tête et nous ne voyons alors en vous que notre reflet ; ce qui est bien loin des qualités de tendresse et de douceur à vous conférées. Je pense que c’est ce qui nous déplait le plus ; cette excessive interprétation de ce qu’est l’émancipation de la femme et qui en rien ne signifie prendre la place des hommes, composer sans eux mais plutôt, selon moi, savoir composer avec eux, en jouissant des mêmes droits, en exerçant les mêmes devoirs et en accédant aux mêmes sommités qu’eux. Il est abusif de croire que l’aspect professionnel est le seul pan de l’émancipation de la femme ; et pourtant, c’est le seul aspect que tous, enfin la plupart sinon tous, mettent en exergue. Malheureusement, tous les discours « féministes » semblent ne que vers ce point, oubliant le fait que nos réalités africaines sont différentes de celles occidentales ; cela est bien dommage. Être une battante, c’est cela pour moi être émancipée et nos mères n’en sont que de parfaites illustrations.

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        1. La bataille pour l’émancipation est une bataille culturelle d’abord. Tenir tête à un homme qui menace votre liberté ne signifie pas lui manquer de respect. C’est de la défense légitime.
          C’est aussi dans ses moments là que les hommes méconnaissent les femmes. Le serpent si tranquille ne mord que lorsqu’il se sent menacé. Vous faites face à cette défense légitime et vous vous rendez-compte alors que vous avez des préjugés envers les femmes. Non, les femmes ne sont pas nées douces, et autres  »qualités naturelles » . Elles sont nées humaines. Et si tu pénètres le sens de ce mot, tu verras ce que je veux dire. Faire la part des choses entre l’éducation sociale et la nature.

          Ensuite, on ne peut pas s’émanciper sans un pouvoir financier. Tant que ce ne sera qu’aux hommes de détenir les sous, nous ne pourrions jamais avoir voix au chapitre et exprimer et corriger nos frustrations. Prends l’exemple de nos deux pays: Bénin et Togo. On nous brime non pas parce que nous ne savons pas quoi dire mais parce que nous n’avons pas les moyens de nous faire entendre.

          L’aspect professionnel prime donc. Ensuite, il y a le fait qu’on ne cherche pas à faire de vous des « femmes » (Voyez le ton que vous avez utilisé c’est comme si c’était la pire bassesse qui pouvait vous arriver), les femmes ne peuvent s’émanciper sans le soutien de leurs époux. Ceux ci doivent comprendre qu’apporter leur aide au fonctionnement de la maison n’est pas une tâche vile, basse, et dévalorisante. Ce n’est pas parce que mon homme m’aide à cuisiner qu’il n’en ait pas moins un homme. Ce n’est pas parce qu’il lave les enfants pendant que je fais le ménage que je vais lui manquer de respect. C’est un être humain, il a sa dignité. Je suis un être humain, j’ai ma dignité.

          Les femmes auraient pu dire malgré qu’elles gagnent de l’argent: Non, le côté financier du couple c’est toi! Je suis une femme!
          Mais elles apportent leur pierre au côté financier aussi. Alors, de cette même manière les hommes doivent apporter leur pierre au côté fonctionnement.

          Un couple ce n’est pas un Bénéficiaire et un valet. C’est deux êtres humains qui s’unissent pour s’aimer, s’aider et vivre.

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      2. Nous nous sentons menacés car vous nous faites croire, non, vous nous faites savoir que vous voulez prendre notre « place » et faire de nous vos « femmes ». Vous nous tenez tête et nous ne voyons alors en vous que notre reflet ; ce qui est bien loin des qualités de tendresse et de douceur à vous conférées. Je pense que c’est ce qui nous déplait le plus ; cette excessive interprétation de ce qu’est l’émancipation de la femme et qui en rien ne signifie prendre la place des hommes, composer sans eux mais plutôt, selon moi, savoir composer avec eux, en jouissant des mêmes droits, en exerçant les mêmes devoirs et en accédant aux mêmes sommités qu’eux. Il est abusif de croire que l’aspect professionnel est le seul pan de l’émancipation de la femme ; et pourtant, c’est le seul aspect que tous, enfin la plupart sinon tous, mettent en exergue. Malheureusement, tous les discours « féministes » semblent ne converger que vers ce point, oubliant le fait que nos réalités africaines sont différentes de celles occidentales ; cela est bien dommage. Être une battante, c’est cela pour moi être émancipée et nos mères n’en sont que de parfaites illustrations.

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  9. Belle plume et sincères félicitations !
    Le problème de l’humanité ne vient pas du fait que la femme travaille mais du fait que l’homme n’a pas sû changer d’attitude devant l’évolution de l’humanité, du fait que l’homme fuit de plus en plus ses responsabilités…
    Ex: une femme qui ne travaille pas et qui arrive à perdre son mari avec 2-4 enfants à charge. Que fera t elle?
    Autrefois la belle famille s’en occupe mais de nos jours ?
    Il revient à l’homme de soutenir la femme dans cette nouvelle donne  » de la femme au travail  »
    C’est ça la complémentarité ! ! !
    Bon courage.

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  10. Merci toué!

    J’ai bloqué ce Mr sur Facebook, j’ai signalé son compte aussi, j’ai tout fait, pourvu que Facebook bloque son compte et que ce genre de commentaires arriérés ne circulent plus sur la toile.
    J’aimerais faire plus, le dénoncer, le trainer en justice, devant la CPI, devant l’ONU ou autre, mais je ne sais pas comment m’y prendre.

    Hey, quand j’ai lu, j’ai cru tomber des nues. Voilà le genre de personnes qui passent à la télé au Bénin, sont des personnages publiques, sensés aider à la réflexion pour faire avancer le pays et voilà ce qu’il écrit, ce qu’il pense, publie au grand monde. J’ai honte pour sa mère! Elle ne l’a pas éduqué comme ça.

    Honte à la femme qui a accepté épouser un homme comme lui, avec ses pensées datant du néolithique, paléolithique même!

    Les hommes ne font que peu d’efforts pour accorder les mêmes droits aux femmes: C’est leur suprématie leur prédominance dans la société qui est en jeu. Les gens comme lui ne font pas avancer le monde.

    #shame

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  11. Merci beaucoup d’avoir pris le temps d’écrire cet article et d’avoir rappelé que dans l’histoire les gens se sont servis des écrits religieux pour asservir des peuples et/ou les exterminer. Les hommes béninois devraient s’occuper de leurs enfants, de leur cuisine et de leur foyer au lieu de prétexter je ne sais quelle douceur innée de la femme pour échapper à leurs responsabilités!!

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  12. Bonjour madame,
    J’admire votre belle plume, j’ai pris la peine de vous lire jusqu’au bout.
    À part les extraits de EG que vous avez insérez je souhaiterais le lire de long en large dans son argumentaire.
    Évidemment vous lui rappelez la fausse piste qu’il emprunte sur le plan juridique quand il dénie à la femme de travailler ou la possibilité de trouver un emploi dans sa structure.
    Je crois que vous avez pleinement raison sur ce point, et ceci démontrerait les limites intellectuelles de sa nouvelle donne , quoique certains points que EG soulève ne méritent pas qu’on les balaie tous du revers de la main.
    Si je le résume, il propose que soit la femme d’auto emploie, soit travail pour son homme ou son père !!
    Très drôle !
    J’avoue que personnellement j’ai toujours opté pour l’auto emploi de ma femme à moi. Mais je ne pousserai jamais le bouchon aussi loin à denier le droit à toutes les femmes de rester au foyer, pardis !
    À mon avis , il doit avoir soit un trouble psycho -somatique né d’une blessure émotionnelle récente ou lointaine qui refait surface pour perturber voire dégrader son Moi.
    Vous lui proposez à juste titre de faire le choix entre les deux J.
    Une proposition bien concrète ma foi !
    Gil.

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  13. C’est fantastique que nous ayons ce genre de débat. Je n’accepte pas qu’on limite la bible à un temps où à un peuple et une culture. Ce qui fait qu’il soit le livre le plus lu le plus traduit et le plus vendu au monde c’est justement sa capacité de briser les limites du temps et les barrières culturels tribales et raciales. La bible est actuel. Je vous aime cher madame et je veux dire que vous êtes vraiment douée j’ai pas pu m’arrêter de lire jusqu’à la fin. Je vous félicite parque nous ne pouvons aujourd’hui ignorer le rôle et l’importance de la femme dans toutes les sociétés. Moi je connais personnellement Edgard et j’aurais tellement voulu une rencontré avec lui et vous bible ouverte. Je sais qu’il aime Dieu et je sais qu’il n’est ni jacquo ni jonquet mais j’admets qu’il prend une décision très importante pour lui et pour l’humanité. Loin de s’en prendre àvous je ssouhaiterais que nous engageons une vrais discussion pour l’amélioration de l’humanité parce que pour moi il répond à sa façon à plusieurs problèmes de la société et en tant qu homme de Dieu il veut s’appuyer sur la bible. Pour moi la parole de Dieu ne saurais être mis en cause et si le raisonnement d’Edgard n’est pas bon nous pouvons facilement le lui démontrer pour moi la parole de Dieu reste le seul juge qui puisse établir la vérité. Je serais tout aussi honoré de vous rencontrer. Vous êtes un don pour votre génération que le seigneur vous garde vous protège et vous bénisse. Si nous voulons nous pouvons faire de ce débat un vrai plus pour l’humanité

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  14. Très chère, j’ai lu ton article et je l’ai lu en entier. Je me suis même marrée sur plusieurs passages.
    Je suis entièrement d’accord avec toi et je partage totalement tes idéaux.
    En effet, cet homme s’est basé sur ses expériences (et sur les Stes écritures) pour mener son argumentation. Dans son entreprise, il a oublié bien des aspects qui pourtant son vitaux…
    Très chère, cet homme s’est égaré. Il cherche à faire le buzz sur la toile et nous sommes tombées dans son jeu. J’ai pris du recul et j’en suis arrivée à cette évidence. Oui, nous sommes tombées bien bas en nous mettant en colère et en commentant son post. Le mieux aurait été d’ignorer purement et simplement ce ramassis de conneries.
    Mais, c’est chose faite, nous l’avons commenter et bien d’ailleurs. Tu es même allée plus loin, en écrivant un article (c’est trop d’importance accordée à ce denier).
    À l’avenir, je nous invite à passer sous silence ce genre d’argumentation et à vivre sereinement en sachant que nous sommes sur la bonne voie, la nôtre, celle de la workingirl qui, telle une équilibriste hors pair arrive à gérer d’une main de maître son foyer et son travail, non sans l’aide de son complice, son Clyde, sa côte, son époux.

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  15. Bonjour
    Vous avez une belle plume et c’est assez réconfortant, au vu de votre longue dissertation. BRAVO.
    Je ne suis critique de rien, ni de personne, mais je puis vous assurer d’un regard objectif et d’une analyse non émotionnelle au cours de mes lectures {l’exposé de M. GUIDIBI et votre réponse}. Sachez que j’ai pris soin de parcourir toutes les lignes de chaque point de vue.
    J’ai fais le choix de me départir de toute considérations ou justificatifs religieux dans mon approche. Seuls vos écrits respectifs et la réalité sociologique actuelle comptent. Ceci étant établit…

    « Dans le Fond, M. GUIDIBI l’emporte et dans la forme c’est vous qui l’emportez. »

    Je m’explique:
    (1)
    *Bien sûr que la femme doit travailler, elle en a besoin, elle en a la capacité, la force et elle réussit même bien souvent là où tant d’hommes ont échoués et échouent encore.
    *Bien sûr que le rôle de la femme ne se limite pas au foyer ni au cercle familial, le statut dans un ménage ne peut se déterminer uniquement par le sexe.
    *Bien sûr que le monde a évolué, les mentalités et les mœurs avec.
    *Bien sûr que …
    *Bien sûr que … …
    Et c’est en cela que dans la forme M. GUIDIBI a fauté.

    (2)
    D’un point de vue purement social, le monde actuel n’a plus vraiment quelque chose d’humain et les nouvelles ne sont pas bonnes. Quand ce ne sont pas les naufragés de la méditerranée, les autochtones qui chassent les expatriés, les tensions raciales, ce sont nos politiciens qui finissent d’achever la toute petite lueur d’espoir qui brille(pour combien de temps encore?) dans nos yeux. Une société qui n’a plus d’espoir à offrir à sa jeunesse n’a pas d’avenir. Il suffit pour le constater de se rendre dans un collège et de discuter( si l’on y arrive) avec nos apprenants.
    Il faut que nos Mères, nos Femmes, nos Sœurs, nos Filles prennent conscience du pouvoir d’influencer nos pensées et nos désirs, dont elles sont gardiennes depuis la nuit des temps. A cette heure où j’écris ce sont encore les hommes qui dirigent le monde et seules les femmes peuvent faire infléchir la montée de tous ces maux.
    Il n’est point besoin de se cantonner à la maison pour y arriver, j’espère, moi, tout simplement voire ma Maman, ma Femme, ma Sœur et ma Fille accorder un peu plus de temps à l’EDUCATION des générations futures. Elles ont ce don en elles, celui d’éduquer à l’AMOUR DU PROCHAIN.

    Mes écrits n’engagent en outre que moi.
    Néanmoins j’ai la certitude que ce thème mérite un débat beaucoup plus approfondi. Et je suis disposé pour.
    Cordialement Wilfried.

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    1. Merci beaucoup pour la lecture. Je n’ai pas voulu écrire pour prouver au monde que je sais écrire. J’ai écrit pour une seule chose; Les femmes ne vont pas seulement travailler pour leur famille et leur mari. Et ce n’est pas parce qu’elles travaillent pour autrui o’que le monde va s’éffondrer. L’éducation des enfants ne doit pasincomber à elles seules. Et si les choses doivent évoluer les hommes doivent mettre la main à la patte. Et donc cordialement aussi sachez que des enfants sont mal éduqués quand bien même leurs mères sont à la maison. Tout est question de partage et d’aide aux tâches. On ne fait pas une famille tout seul. Et les choses ont changé. La manière de penser aussi devra changer. Merci.

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      1. ☺. Permettez moi d’être plus précis . Vous avez chacun, donné une partie de la solution. Il faut un homme et une femme pour fonder une famille. La complémentarité et non la recherche d’une hypothétique égalité. Et La douceur de la femme pour cimenter cela, d’où un peu plus de temps pour la femme à y travailler.
        Voilà voilà.

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        1. J’ai souvent la désagréable impression que les gens ne savent pas ce qu’est l’égalité. Faites des recherches sur le terme Monsieur. et vous apprendrez que déniet l’égalité c’est me dire que je ne devrais pad aller à l’école ni voter ni être citoyenne. L’égalité des genres est la reconnaissance de l’humanité des Femmes et donc de leurs droits à l’instar des hommes. Renseignez vous
          Et à part ça l’égalité n’exclut pas la complémentarité d’actions entre eux. ce n’est pas parce que vous avez un zizi que vous m’êtes supérieur ni que je vous suis inférieure. on a les mêmes droits. Je ne vois pas le rapport de la douceur ici. je n’ai rien contre votre sexe je refuse juste qu’on me reduise. ce n’est pas parce que nous nous complètons dans la vie que nous ne sommes pas égaux. Demander vous pourquoi le mot vous gêne autant et vous verrez que vous avez un complexe de supériorité. Bref.

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          1. Prenez le comme un compliment, peu de femme ont votre talent à se faire bien comprendre par des mots. Mais je confesse ma déception, J’avais espéré un débat sans invectives, ponctué par un respect mutuel. Vous ne me trouverez point dans cela.
            Bon courage.

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          2. Entièrement d’accord avec vous Mylène. Je vous lis parfois et sans commentaire j’approuve même si je garde des épincettes pour certaines affirmations, puisque le « subjectif » n’a pas toujours raccordé les avis. Mais pour un registre très familier, je trouve que vous le surpassez pour utilisez « zizi ». Voyez si je commence à dire « chatte »…….
            Au passage grande exhortation pour faire restriction à l’expression « égalité des genres ». Ce serait faire affront à votre culture générale que de me mettre à expliquer que ça inclue beaucoup de compréhensions aujourd’hui, parce que c’est dans de déploiement du « NOUVEL ORDRE MONDIAL ». Merci.
            Bien amicalement!

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  16. Bonne defense en tout cas, même si comme vous le dites si bien vous même, le monde n’est pas blanc ou noir. Sans être aussi catégorique et sentencieux que EG, je crois aussi que dans un monde qui tourne bien, la femme ne devrait pas être obligee de travailler. Si elle décide de le faire, ce serait par passion ou par engagement. Vous parlez certes de très gros français, mais vous n’allez pas nous dire que le monde est meilleur socialement parlant maintenant que les femmes sont sorties de la maison et au travail. Je crois qu’il y aurait bien un compromis à trouver entre les deux extrêmes. Souvent les femmes sont plus têtues, bornées et obstinées que les dans des postes de responsabilité. A croire qu’elles veulent prouver qu’elles sont capables de pire.

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    1. Ceci sans mysoginie aucune. Sans rentrer dans un discours de dominant et dominé. La femme était vraiment le socle de la famille. Regardez où nous sommes today.

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    2. Le monde sera meilleur lorsque les hommes aideront leurs femmes à les aider. Le monde ne changera pas tant que vous demeurerez dans le divan attendant que tout vienne quand vous pouvez aider. Les choses ont changé Monsieur et les femmes ne retourneront plus à cette époque. Vous devez les aider à vous aider.

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      1. Ahhhh le monde! Le monde! Il évolue seulement que les vérités ne changent pas. Chassez le naturel, il reviendra au galop. Pensons un moment au « bing bang ». C’est ça qui a donné tout ce que nous voyons selon certains scientifiques et leurs adhérents… La petite molécule a explosé et va engloutir aussi tout l’univers disent-ils. Donc reviendra à son point de départ…
        Chacun étant libre de ses imaginations et pouvant exposer ses conclusions finales, je me fais aussi la largesse de prétendre que les choses qui ont changé redeviendront telles qu’elles étaient aux époques que nous voulons chasser de nos histoires et de nos mémoires parce que « non conformes à ce que devait vivre tous les HOMMES ». Nous serons excéder par tout ce qui se passe et plus de repères il n’en aura. Découragés par notre propre évolution on sera obligé de faire marche arrière..

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  17. Mylène. Bien que très long, je me suis fait un devoir de lire jusqu’à la fin. Que dire de plus? Même s’il y a eu pas mal de digression dans ton argumentation, l’essentiel a été dit et c’est le plus important. On pourrait croire que les femmes sont en train d’être considéré comme l’autre moitié digne de respect de l’humanité, que les mentalités évoluaient mais malheureusement il n’en est rien. Le plus dangereux, c’est qu’il ya des personnes qui adhèrent à cette vision du monde. Il faudra eduquer, expliquer et surtout rester vigilant pour eviter la banalisation de ce genre de propos. Merci à toi.

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  18. Il est bien qu’une femme ait répondu.
    Moi j’ai trouvé son propos tellement faible que je n’ai pas perdu mon temps à me demander ce qui n’a pas fonctionné chez lui.
    Déclarer qu’une femme ne devrait pas travailler… oh la la. C’est comme déclarer que 1 et 1 ne font plus 2.

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  19. Par ces mots, vous faites honneur à l’humanité, au Bénin, aux femmes, aux hommes. Merci. Votre plume est aussi belle que juste. C’est un devoir pour nous tous de porter ces lignes très haut. Que partout où âme vive, partout où femme vive, vous soyez comprise !

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